Val de Gray Marathon

Ray sur Saône 2014 : Belle course

Publié le 29 juillet 2014 par Gabriel

Dimanche dernier, nous étions un peu plus d’une centaine à prendre la quatrième édition de la course nature de Ray sur Saône.

Cette année, le départ avait été un peu modifié afin d’accueillir une brocante en même temps que la course.

Nous débutons la course sur 2 km en bord de canal. Début plat qui permet de bien s’échauffer avant d’abord l’entrée du bois et le début des faux plats montants. Nous avons couru entièrement sur chemins blancs ou sous-bois. La chaleur était bien présente ce dimanche. Courir à l’ombre et dans le bois était très agréable. Après le ravitaillement, nous abordons une longue montée et nous débouchons au 8 km dans le parc du château de Ray/Saône. Je tiens à souligner que le parc est très joli. Nous abordons la descente et c’est l’arrivée en bord de Saône. Je remercie les organisateurs et les bénévoles pour cette course. Organisation parfaite et je trouve que le parcours est le plus joli des courses du coin.

Passons aux résultats. Nous étions 14 représentants de Val de Gray Marathon.

Nous avons eu plusieurs podiums.

Mathieu Fischbach 3^ème SEM (son frère Baptiste et 4 ème)

Didier Bague 1^er V2M

Marie-Odile Bacrot 1^ère V3F

Catherine Bonfils 2^ème V3F

Patrice Berna 3^ème V3M

Michel Cornuel 3^ème V4M

Bravo à Julien Gonget 1er ESM, sociétaire du Tri val mais qui va nous rejoindre début septembre.

Félicitations à tous pour votre podium.

Grâce à Catherine et Marie-Odile nous avons obtenu le magnum de Champagne du club le plus représenté. En effet nos amis les chauffe la semelle étaient venus en force dimanche. Dans un premier les organisateurs l’avait attribué à Gy. Mais après recomptage des inscrits nous avons battu d’une courte tête les gylois. Leur président a un peu râlé…mais nous sommes tous repartis tranquillement dans la bonne humeur. Nous boirons bien évidement le magnum lors de notre AG.

Bravo à toutes et tous pour votre course et on se donne rendez courant août à Lamarche sur Saône.

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Alain M "Ventoux"

Publié le 29 juillet 2014 par Gabriel

Alain M vient de me passer le compte-rendu de son dernier exploit. Je lui laisse la parole.

"Le semi-marathon du Mont Ventoux

Dimanche 27 juillet : placée juste à la fin du Festival d’Avignon, la quatrième édition du semi-marathon du Mont Ventoux relie Le bourg de Bédoin (290 m) au sommet du fabuleux Mont « Chauve » (1 910 m) : cela fait donc plus de 1 600 mètres de dénivelé positif à gravir sur les 21 km 600 du parcours. Si ce mont est aussi mythique, c’est à la fois en raison de sa situation géographique étonnante et du caractère dramatique de la mort du coureur cycliste anglais Tom Simpson, victime d’un collapsus cardiaque lors d’une étape du Tour de France 1967, sur les dernières pentes de celui qu’on nomme le « Géant de Provence » (j’ai vérifié, au niveau de la stèle commémorant l’événement, la pente est bien de 11 % !). Cette montagne, située entre les Alpes et la Provence, s’étale sur 25 km de largeur et offre une vue inoubliable au Nord sur les massifs des Alpes, des Ecrins et du Vercors, à l’est sur le Queyras et le Mercantour et au sud, sur le Lubéron, les Alpilles, les Cévennes, la vallée du Rhône et l’étang de Berre (trois jours avant, une randonnée de nuit pour atteindre le sommet au lever de soleil nous a permis de voir les lumières d’Avignon, de Carpentras et de Nîmes et celles clignotantes du phare des Saintes-Maries de la Mer à plus de 100 km de là !).

Quant à la course en elle-même, il est sûr qu’en m’inscrivant je ne me doutais pas qu’elle était considérée par la revue Jogging (dans son n° de juillet) comme une des plus difficiles d’Europe. C’est simple, on part en côte avec des pourcentages de 4 ou 5 % sur les premiers kilomètres pour trouver par la suite des pourcentages de plus de 11 % à certains tronçons du parcours (le pourcentage est marqué sur chaque borne kilométrique, histoire de nous donner le moral !). Bref, ça monte du début à la fin avec une pente moyenne de 7,50 %. Autant dire qu’il n’y a aucun répit jusqu’au sommet (pas de possibilité de récupération) et en plus à partir du chalet Reynard (à 1 500 m d’altitude), nous quittons la forêt et l’univers devient entièrement minéral sans aucune végétation (vu d’en bas, le sommet semble éternellement couvert de neige). Mais c’est là que souffle alors un fort Mistral, que l’on prend bien sûr en pleine face, histoire d’agrémenter l’aventure !

Je suis donc plus que satisfait de ma course puisque parti assez sagement (qui va piano va sano, comme le dit Offenbach dans la Vie Parisienne) et après une montée régulière sans baisse de régime, je finis 213^ième sur les 540 partants (200 inscriptions ont été refusées) et 9^ième V3 : nous ne sommes que 452 concurrents à finir la course, suite aux nombreux abandons et arrivés hors délais (cela fait quand même 1/6 des coureurs engagés !).

Ma moyenne de course est de 8,08 km/h avec un chrono de 2 h 39’ 45’’ (le dénivelé me fait donc perdre un peu plus d’une heure sur mes chronos de semi). Sûr que je ne peux me comparer au premier, un des meilleurs français (Vicente Laurent, d’ailleurs vainqueur de la montée de l’Alpe d’Huez), qui bat le record de l’épreuve dans un temps de 1 h 39’ 08’’ (avec 10 min d’avance sur le deuxième), sa vitesse moyenne étant de 13,01 km/h !"